Les membres et l'ouverture 2018
Page 1 sur 1 • Partagez
Les membres et l'ouverture 2018
Bonjour à tous les membres
N&P avait demandé à ses membres de décrire en quelques phrases ce qu'évoquait pour eux le jour de l'ouverture
Certains ont répondu, et N&P vous livre leur petit message
Merci à vous qui avez participé, mais l'ouverture étant dans une semaine, nous ne pouvons tarder à la publication, qui je pense vous fera réagir à certains textes
Bonne lecture
Et puis c'est l'occasion de se retrouver avec mon pote religieusement comme chaque année de parler nouveaux matos de se faire un bon casse croûte au bord de l'eau et bien sur la première truite de la saison est photographiée sous tous les angles, puis remise dans son élément.
Cordialement
Fab 04Ouverture : mot magique à l’oreille de tout pêcheur, les symptômes se manifestent par une douce sensation de bien-être, mais aussi une bonne dose d’excitation, on a aussi observé chez les sujets atteints, une tendance à observer de manière obsessionnelle la météo, la rivière et son matériel devient objet de culte alors que faire : nous vous conseillons de le laisser vivre sa passion, car un pêcheur et un doux rêveur
La veille au soir le sommeil ne vient pas et quand enfin il vient, il est peuplé de rêves merveilleux, on se prend à ferrer dans son lit ! Mais déjà le réveil nous sort de ce rêve il est temps de se lever pour aller au-devant de ce moment tant attendu depuis plus de cinq mois, une éternité … Une première sortie qui commence souvent dans le froid de ces matins brumeux de mars, à la limite du jour, avec l’espoir d’une journée réussie annonciatrice d’une belle saison. C'est aussi l'occasion parfois de retrouver ses potes pêcheurs pour le casse croûte de midi qui clôturera bien souvent cette première journée. Il est temps d'aller se réchauffer "
René
Hé oui, nous y voilà, c’est bientôt l’ouverture.
Je parle bien sur, vous l’avez tous compris, de cette ouverture de la pêche de la truite en première catégorie. Ouverture qui pour moi marque le début d’une période où je vais, comme beaucoup d’autres, pouvoir m’adonner à mon loisir de prédilection. Je vais pouvoir « taquiner DAME TRUITE »
Pour qu’il y ait ouverture, il a bien fallu qu’il y ait fermeture. Une fermeture pour que la tranquillité permettent à nos belles mouchetées de se livrer à leur amours. Période obligatoire et incontournable pour la pérennité de l’espèce et par la même que notre loisir puisse perdurer dans les meilleures conditions.
Alors depuis de longs mois la traque du sanglier, des grives, des palombes, la cueillette des champignons, mais aussi la traque du lapin et du lièvre que mes springers me font le plaisir de prélever, me permettent presque d’oublier la reine des torrents argentés que j’ai coutume de fréquenter. Parfois le saut d’un ruisseau ou le simple écoulement d’une averse récente me plonge à nouveau dans ma pêche, un petit profond s’offre à mes yeux…, ca ferait un beau poste pour une belle, un courant qui frise le long de joncs qui caressent la surface…., quel le belle coulée que je ferais là… je rêve éveillé…., mais les aboiements de mes chiens troussant un lapin dans un beau roncier me remettent les pieds sur terre. Pan manqué…. M… je rêvais. Tant pis, je parlerais truite, sans aucun doute, en partageant le repas du beau capucin qui alourdit ma gibecière, avec certains amis pêcheurs non chasseur. La pêche, la chasse c’est aussi la convivialité.
Mais le temps passant, le jour J approchant à grand pas, les activités pré-ouverture étant plus rares, la pêche, prend le dessus. Comme un manque, elle me titille l’esprit. Bien sur il ya eu dans ces soirées d’hiver froides et sombres la lecture et la relecture des livres de mon ami Alphonse. Les livres techniques mais aussi les contes et récits qui nous font passer de bons moments. Mais à quelques encablures de ce J.O. (pas les Jeux Olympiques …quoique que pour certains) une certaine fièvre s’installe, on trompe le temps, l’attente, en révisant son matériel, en préparant quelques bas ligne, enfin tout est prêt ou presque. Je profite d’une belle après midi pour remplir mes seaux de mousse bien verte et bien propre afin d’y accueillir mes vers de berges et de terreau. Je fais toujours cela 3 semaines avant l’ouverture, mes appâts seront fermes à souhait pour le jour J.
Mais l’ouverture pour moi, ce n’est pas qu’une journée tant attendue. C’est avant tout une période qui s’annonce, une période qui à travers les journées, les mois, et les diverses saisons qu’elle traverse va me permettre de m’évader de me ressourcer, d’être en communion avec la nature, cette nature différente au fil des jours. Cette période aux diverses facettes va me permettre de pratiquer ma pêche au toc avec différentes techniques, différent appâts. La diversité des méthodes, des cours d’eaux, des états de lieux, du temps et de bien d’autres facteurs me font me remettre en question. Chaque jour est un jour nouveau. Je pourrais à nouveau caresser de mes mains les belles mouchetées, qui depuis l’âge de 11ans m’ont fasciné. Pour moi l’ouverture c’est cela
Je vais peut être vous décevoir, mais je n’aime pas le jour de l’ouverture. Je n’aime pas ce jour là, c’est assez paradoxal mais c’est comme çà. Peut être la fébrilité, la même qui précède un match important, j’ai connu ça dans ma vie de sportif. Je n’aime pas le tumulte engendré, la cohue au bord de certains ruisseaux. Je n’aime pas les « sans-gêne » qui ne respectent rien (boites de teignes, déchets de repas etc…). Je n’aime pas ceux qui courent qui s’agitent qui s’injurient pour une pauvre truite aux manches courtes. Je n’aime pas que les médias ne parlent de pêche que ce jour là, la pêche à la truite c’est bien autre chose que ce simple jour.
Alors pour tout cela je fuis le monde de fou, je me retranche dans mes coins perdus. Des coins plus tranquilles ou l’eau et l’air sont d’une pureté incomparable. Des coins où le chevreuil me guette du coin de son œil et disparait en un éclair. Des coins où j’ai l’immense plaisir d’emmener quelques amis qui partagent ma vision des choses. Des coins où les truites ont une qualité gustative qui ravi les plus fins gourmets. Des coins où la truite a une robe digne des plus grands couturiers. Des coins ou le spectacle de la nature est un enchantement. Des coins ou je rêve.
Des coins ou la truite se mérite et se respecte.
Voila ce qu‘évoque pour moi l’OUVERTURE
Michel GALINIER simple pêcheur de truite
Mais l’ouverture reste l’ouverture, c’est une journée spéciale qui se fête; pas question de rester à la maison, à moins qu’il ne tombe des cordes. Alors j’irai, pour fuir la foule, pêcher les Dranses d’en haut, des coins d’accès assez difficiles qui sont gestion patrimoniale, et j’espère y débusquer quelques jolies farios.
Malgré que les choses sérieuses débuteront bien plus tard, quand la nature s’éveillera et que les eaux se seront réchauffées, après la fonte des neiges, l’ouverture est pour moi un moment important, car elle marque le point de départ d’une longue suite de journées qui me permettront de retrouver les copains au bord de l’eau, ou au café le matin, avant le départ.
Bonne ouverture à tous et soyez prudent
Eric
Cette fois on y est presque a l'ouverture que de souvenirs pour mémoire ma première ouverture, j'avais 19 ans jeune marié, on habitait un petit hameau dans l'Isère ...Buis qu'il s'appelait, la rivière à environ 500 m c'était la Varèse autre que je l'ai pêché ...........
Ben voila la veille, c'est tout un cérémonial la préparation du sac à dos ne rien oublier.
Par contre, la nuit sera très longue pas moyen de trouver le sommeil, en principe je me lèverai bien avant l'heure prévue!
Une petite toilette vite fait un bon café, dernière vérification du sac, ne pas oublier un bon casse croûte, l'APN pour les souvenirs, aussi les appâts.
Comme matériel je prends toujours 2 cannes, sait-on jamais.
Il est 5h du matin je suis dans la voiture, pleins de souvenirs me reviennes tout
le long de la route
Environ 1h30 plus tard me voila arrivé dans mon paradis, dernière vérification,
surtout ne pas oublier le bonnet, le passe-montagne, où je pêche souvent en
montagne il ne fait pas très chaud aussi des chaufferettes qui m’ont souvent bien
servis.
C'est parti, je vais reprendre le petit sentier qui serpente dans les mélèzes, une bonne odeur de mousse, je me régale et déjà rien que d'entendre le chant des oiseaux, le murmure du ruisseau qui coule en dessous et bientôt j’entends le
grondement du torrent, pleins de souvenirs me reviennent.
Cette fois j'y suis, il est là le torrent, à mes pieds, ça commence à être bon. Je déplie la canne et je choisi un beau terreau, j'approche le plus discrètement possible et j'envoie ma ligne sur un poste que je connais très bien.................
Et soudain la touche bien franche un ferrage immédiat et je ramène a moi une jolie truite environ 25 cm un sentiment de plaisir et de grand bonheur
A tous les membres du forum, je vous souhaite beaucoup de plaisirs au bord
de l'eau
Pierrot
Vivement que tout se mette vite en place, afin que je puisse enlever mes vêtements chauds, car ils commencent à me peser sur le dos. Cela fait maintenant six mois que ça dure, cette année, nous avons vraiment un vrai hiver. Cela me rappel, quand j’étais mômes. Dire qu’à notre époque, nous y étions habitués, pourtant nous n’avions pas les mêmes moyens de déneigement et de chauffage. Nos anciens ne se plaignez guère, pour eux, il était normal que la neige tombe en hiver, sinon comme me disait mon grand père, à quel moment tomberait- elle ?
Bref ! Je m’égare, revenons à notre truite, qui ne se préoccupe même pas de ce que nous pensons du temps. Elle, ce qu’elle sait, c’est que sa progéniture vient tout juste de sortir des œufs, qu’un mâle étalon avait ensemencés à l’entrée de l’hiver dernier. Maintenant ces chères petites, vont devoir se débrouiller seules, pour éviter tous les dangers de la nature. Ceux qui peuvent survenir de tous les côtés, que soit par le biais d’un héron ou d’une de ses congénères. Mais également de l’homme, surtout lui, qui s’en doute, ne se préoccupera pas de savoir si ces alevins seront écrasés, lorsqu’il traversera la rivière et piétinera les graviers sans se rendre compte des dégâts occasionnés.
Puis, plus tard dans le printemps, la truitelle aura bien grandi et deviendra à son tour sélective. L’apprentissage fini, elle commencera à devenir méfiante ! Elle saura déjouer les plans machiavéliques de tous ces prédateurs. Peut être perdre la tête devant une belle mouche, ornée de poils ou de plumes superbes, ou d’un ver bien dodu , discrètement enfilé sur un hameçon et bien présenté, par une main experte. La main d’un pêcheur aguerri, qui par petites retenues, donnera vie à cet appât, afin que celui-ci dérive naturellement, cela pourrait être sa fin, à moins que par chance, elle puisse tomber sur un pêcheur sympa. Un pêcheur, qui pratique juste pour son plaisir et qui la relâchera dans de bonnes conditions, afin qu’elle puisse continuer sa maraude le long de berges, en toute sérénité.
Allez, ma belle je te souhaite une bonne saison, sois prudente et surtout donne nous du plaisir, lorsque l’un de nous t’attrapera. Moi, je te promets, que je te relâcherais, mais par contre, que tu auras droit à une photo, que j’exposerais dans la galerie photos de mon blog et sur les forums amis, avec les détails de ta capture. Cela, me permettra de revivre ces instants magiques, ceux du combat que nous avons menés l’un et l’autre, pour savoir qui de nous deux en sortira vainqueur.
C’est quand même un peu grâce à toi, que nous sortirons de cette léthargie hivernale, pour reprendre le chemin des rivières où nous irons retrouver nos potes, ceux que nous n’avions pas revus pour certains depuis la fermeture. Et d’autres avec lesquels nous avons partagé notre passion sur la toile du web.
Cette ouverture, va nous permettre de renouer avec la nature, celle qui dans un mois reprendra ses droits. Les insectes commenceront à éclorent et déclencheront des gobages, ils deviendront plus nombreux, pour animer la rivière de leurs éclaboussures. Les feuilles regarniront les arbres et le printemps s’installera au fil des jours, pour la plus grande joie de tous, ce sera enfin la fin de l’hiver.
Encore une petite semaine, et sa tranquillité sera terminée, mais cela, ne va ne durer qu’un semestre. Si jamais elle s’en sort, je passerais la voir l’hiver prochain, pour surveiller ses nouvelles noces avec les mâles reproducteurs de notre chère rivière.
Léo
N&P avait demandé à ses membres de décrire en quelques phrases ce qu'évoquait pour eux le jour de l'ouverture
Certains ont répondu, et N&P vous livre leur petit message
Merci à vous qui avez participé, mais l'ouverture étant dans une semaine, nous ne pouvons tarder à la publication, qui je pense vous fera réagir à certains textes
Bonne lecture
Halieutiquement
Jean louis Flandin
Ah pour moi l'ouverture! Ça a bien changé.......
Autrefois, je préparais tout, les soirs précédents, me levais de nuit pour trouver l'endroit magique qui me plaisait, avec parfois une longue marche dans la neige pour atteindre enfin dans les gorges de La Durance le poste: un large pool très calme entre 2 falaises..Je regardais s'il n'y avait pas de traces, assis sur un roc je préparais mon vairon mort...et lentement je m'approchais et (souvent) en quelques lancers j'avais fait "pêche"...Certaines années c'était de véritables rassemblements de truites dans cet espace calme et profond...(l'arrivée massive des Cormorans semble avoir fait changer les habitudes de nos demoiselles qui se dispersent pour nous aguicher?)
Mais aujourd’hui, depuis 3 ou 4 ans..l'ouverture j'y vais mais je suis systématiquement capot.....et j'ai constaté que c'était signe d'une bonne année de pêche annoncée....bizarre non?... Il est vrai que j'ai abandonné le vairon pour la nymphe, que systématiquement je vais là où je suis certain d'être seul..que mes choix sont peu judicieux...Mais je suis toujours très content car je sais que les semaines suivantes seront somptueuses...
Mais si je suis plutôt sociable d'habitude..pour moi l'ouverture ou la pêche en général c'est toujours seul...quand j'y vais avec un ami , rapidement je préfère souvent le regarder pêcher...(il est d'ailleurs bien plus habile que moi!).
Autrefois, je préparais tout, les soirs précédents, me levais de nuit pour trouver l'endroit magique qui me plaisait, avec parfois une longue marche dans la neige pour atteindre enfin dans les gorges de La Durance le poste: un large pool très calme entre 2 falaises..Je regardais s'il n'y avait pas de traces, assis sur un roc je préparais mon vairon mort...et lentement je m'approchais et (souvent) en quelques lancers j'avais fait "pêche"...Certaines années c'était de véritables rassemblements de truites dans cet espace calme et profond...(l'arrivée massive des Cormorans semble avoir fait changer les habitudes de nos demoiselles qui se dispersent pour nous aguicher?)
Mais aujourd’hui, depuis 3 ou 4 ans..l'ouverture j'y vais mais je suis systématiquement capot.....et j'ai constaté que c'était signe d'une bonne année de pêche annoncée....bizarre non?... Il est vrai que j'ai abandonné le vairon pour la nymphe, que systématiquement je vais là où je suis certain d'être seul..que mes choix sont peu judicieux...Mais je suis toujours très content car je sais que les semaines suivantes seront somptueuses...
Mais si je suis plutôt sociable d'habitude..pour moi l'ouverture ou la pêche en général c'est toujours seul...quand j'y vais avec un ami , rapidement je préfère souvent le regarder pêcher...(il est d'ailleurs bien plus habile que moi!).
Jean-louis
Prichard
L'ouverture représente le début de la saison, le retour auprès de nos chers cours d'eau ainsi que dame truite qui nous a tant manqués, même si l'hiver, on leur rend visite canne en main, ce n’est pas la même chose.Et puis c'est l'occasion de se retrouver avec mon pote religieusement comme chaque année de parler nouveaux matos de se faire un bon casse croûte au bord de l'eau et bien sur la première truite de la saison est photographiée sous tous les angles, puis remise dans son élément.
Pascal
Pappy-Jeff
L’ouverture, rare sont celles que j’ai faite le jour même, au fil du temps je me suis aperçu que beaucoup de monde se retrouvaient au bord des rivières et ruisseaux le même jour à la même heure, c’était à celui qui pêcherait devant vous, alors question discrétion ce n’était pas le top. En fin de journée il y avait plus de déçu que de gens heureux de leur ouverture. Aussi depuis plusieurs années je fais mon ouverture le lundi ou un autre jour dans la première semaine de pêche, et là je retrouve vite les sensations et les gestes oubliés depuis six mois, le plaisir de ressentir le Toc dans les doigts de la main, la première montée de dame fario en surface, des gestes et des vues que l’on ne peut oublier. Mais il y a aussi le calme et les menus bruits de la campagne, le chant des oiseaux qui nous accompagne durant cette première journée, ou le but premier n’est pas de prendre du poisson, mais bien de se retrouver en osmose avec tout ce qui nous entoure. Alors ce jour bénit des dieux de la pêche, je l’attends bien sur, mais à mon heureJean-François
Max 62
C'est le moment qui met fin à l'attente de pouvoir à nouveau tremper le fil et tenter une approche auprès "de dame truite" qui nous ravira de sa présence ou pas, c'est aussi la rencontre avec d'autres passionnés, somme toute un grand bol d'air avant tout.Cordialement
Francis
Fab 04
Fabien
RV 74
"Le jour de l’ouverture c’est un peu comme la rentrée des classes. Les vacances ont été longues, trop longues beaucoup trop longues et on a hâte de retrouver ses copines … Dames Fario bien entendu ! La veille au soir le sommeil ne vient pas et quand enfin il vient, il est peuplé de rêves merveilleux, on se prend à ferrer dans son lit ! Mais déjà le réveil nous sort de ce rêve il est temps de se lever pour aller au-devant de ce moment tant attendu depuis plus de cinq mois, une éternité … Une première sortie qui commence souvent dans le froid de ces matins brumeux de mars, à la limite du jour, avec l’espoir d’une journée réussie annonciatrice d’une belle saison. C'est aussi l'occasion parfois de retrouver ses potes pêcheurs pour le casse croûte de midi qui clôturera bien souvent cette première journée. Il est temps d'aller se réchauffer "
René
Michel Galigner
Ca OUVRE,Hé oui, nous y voilà, c’est bientôt l’ouverture.
Je parle bien sur, vous l’avez tous compris, de cette ouverture de la pêche de la truite en première catégorie. Ouverture qui pour moi marque le début d’une période où je vais, comme beaucoup d’autres, pouvoir m’adonner à mon loisir de prédilection. Je vais pouvoir « taquiner DAME TRUITE »
Pour qu’il y ait ouverture, il a bien fallu qu’il y ait fermeture. Une fermeture pour que la tranquillité permettent à nos belles mouchetées de se livrer à leur amours. Période obligatoire et incontournable pour la pérennité de l’espèce et par la même que notre loisir puisse perdurer dans les meilleures conditions.
Alors depuis de longs mois la traque du sanglier, des grives, des palombes, la cueillette des champignons, mais aussi la traque du lapin et du lièvre que mes springers me font le plaisir de prélever, me permettent presque d’oublier la reine des torrents argentés que j’ai coutume de fréquenter. Parfois le saut d’un ruisseau ou le simple écoulement d’une averse récente me plonge à nouveau dans ma pêche, un petit profond s’offre à mes yeux…, ca ferait un beau poste pour une belle, un courant qui frise le long de joncs qui caressent la surface…., quel le belle coulée que je ferais là… je rêve éveillé…., mais les aboiements de mes chiens troussant un lapin dans un beau roncier me remettent les pieds sur terre. Pan manqué…. M… je rêvais. Tant pis, je parlerais truite, sans aucun doute, en partageant le repas du beau capucin qui alourdit ma gibecière, avec certains amis pêcheurs non chasseur. La pêche, la chasse c’est aussi la convivialité.
Mais le temps passant, le jour J approchant à grand pas, les activités pré-ouverture étant plus rares, la pêche, prend le dessus. Comme un manque, elle me titille l’esprit. Bien sur il ya eu dans ces soirées d’hiver froides et sombres la lecture et la relecture des livres de mon ami Alphonse. Les livres techniques mais aussi les contes et récits qui nous font passer de bons moments. Mais à quelques encablures de ce J.O. (pas les Jeux Olympiques …quoique que pour certains) une certaine fièvre s’installe, on trompe le temps, l’attente, en révisant son matériel, en préparant quelques bas ligne, enfin tout est prêt ou presque. Je profite d’une belle après midi pour remplir mes seaux de mousse bien verte et bien propre afin d’y accueillir mes vers de berges et de terreau. Je fais toujours cela 3 semaines avant l’ouverture, mes appâts seront fermes à souhait pour le jour J.
Mais l’ouverture pour moi, ce n’est pas qu’une journée tant attendue. C’est avant tout une période qui s’annonce, une période qui à travers les journées, les mois, et les diverses saisons qu’elle traverse va me permettre de m’évader de me ressourcer, d’être en communion avec la nature, cette nature différente au fil des jours. Cette période aux diverses facettes va me permettre de pratiquer ma pêche au toc avec différentes techniques, différent appâts. La diversité des méthodes, des cours d’eaux, des états de lieux, du temps et de bien d’autres facteurs me font me remettre en question. Chaque jour est un jour nouveau. Je pourrais à nouveau caresser de mes mains les belles mouchetées, qui depuis l’âge de 11ans m’ont fasciné. Pour moi l’ouverture c’est cela
Je vais peut être vous décevoir, mais je n’aime pas le jour de l’ouverture. Je n’aime pas ce jour là, c’est assez paradoxal mais c’est comme çà. Peut être la fébrilité, la même qui précède un match important, j’ai connu ça dans ma vie de sportif. Je n’aime pas le tumulte engendré, la cohue au bord de certains ruisseaux. Je n’aime pas les « sans-gêne » qui ne respectent rien (boites de teignes, déchets de repas etc…). Je n’aime pas ceux qui courent qui s’agitent qui s’injurient pour une pauvre truite aux manches courtes. Je n’aime pas que les médias ne parlent de pêche que ce jour là, la pêche à la truite c’est bien autre chose que ce simple jour.
Alors pour tout cela je fuis le monde de fou, je me retranche dans mes coins perdus. Des coins plus tranquilles ou l’eau et l’air sont d’une pureté incomparable. Des coins où le chevreuil me guette du coin de son œil et disparait en un éclair. Des coins où j’ai l’immense plaisir d’emmener quelques amis qui partagent ma vision des choses. Des coins où les truites ont une qualité gustative qui ravi les plus fins gourmets. Des coins où la truite a une robe digne des plus grands couturiers. Des coins ou le spectacle de la nature est un enchantement. Des coins ou je rêve.
Des coins ou la truite se mérite et se respecte.
Voila ce qu‘évoque pour moi l’OUVERTURE
Michel GALINIER simple pêcheur de truite
Erg 74
Pour moi l’ouverture de la truite en rivières n’est pas signe d’une pêche comme je l’aime, et je ne l’attends pas plus que ça. Il faut dire que j’ai la chance d’avoir le Léman au bout du jardin et la truite y est déjà ouverte. L’ouverture en rivières amène trop de monde sur mes spots favoris de Basse Dranse, à la recherche des arcs lâchées la veille. Pour rejoindre mon torrent favori, je laisserai passer les premiers jours avant de m’y rendre ... aux heures les plus chaudes des jours ensoleillés.Mais l’ouverture reste l’ouverture, c’est une journée spéciale qui se fête; pas question de rester à la maison, à moins qu’il ne tombe des cordes. Alors j’irai, pour fuir la foule, pêcher les Dranses d’en haut, des coins d’accès assez difficiles qui sont gestion patrimoniale, et j’espère y débusquer quelques jolies farios.
Malgré que les choses sérieuses débuteront bien plus tard, quand la nature s’éveillera et que les eaux se seront réchauffées, après la fonte des neiges, l’ouverture est pour moi un moment important, car elle marque le point de départ d’une longue suite de journées qui me permettront de retrouver les copains au bord de l’eau, ou au café le matin, avant le départ.
Bonne ouverture à tous et soyez prudent
Eric
Pierrot
Cette fois on y est presque a l'ouverture que de souvenirs pour mémoire ma première ouverture, j'avais 19 ans jeune marié, on habitait un petit hameau dans l'Isère ...Buis qu'il s'appelait, la rivière à environ 500 m c'était la Varèse autre que je l'ai pêché ...........
Ben voila la veille, c'est tout un cérémonial la préparation du sac à dos ne rien oublier.
Par contre, la nuit sera très longue pas moyen de trouver le sommeil, en principe je me lèverai bien avant l'heure prévue!
Une petite toilette vite fait un bon café, dernière vérification du sac, ne pas oublier un bon casse croûte, l'APN pour les souvenirs, aussi les appâts.
Comme matériel je prends toujours 2 cannes, sait-on jamais.
Il est 5h du matin je suis dans la voiture, pleins de souvenirs me reviennes tout
le long de la route
Environ 1h30 plus tard me voila arrivé dans mon paradis, dernière vérification,
surtout ne pas oublier le bonnet, le passe-montagne, où je pêche souvent en
montagne il ne fait pas très chaud aussi des chaufferettes qui m’ont souvent bien
servis.
C'est parti, je vais reprendre le petit sentier qui serpente dans les mélèzes, une bonne odeur de mousse, je me régale et déjà rien que d'entendre le chant des oiseaux, le murmure du ruisseau qui coule en dessous et bientôt j’entends le
grondement du torrent, pleins de souvenirs me reviennent.
Cette fois j'y suis, il est là le torrent, à mes pieds, ça commence à être bon. Je déplie la canne et je choisi un beau terreau, j'approche le plus discrètement possible et j'envoie ma ligne sur un poste que je connais très bien.................
Et soudain la touche bien franche un ferrage immédiat et je ramène a moi une jolie truite environ 25 cm un sentiment de plaisir et de grand bonheur
A tous les membres du forum, je vous souhaite beaucoup de plaisirs au bord
de l'eau
Pierrot
HOMMAGE A DAME FARIO par Léo
Une truite en maraude longe la berge, à la recherche d’une petite proie, et cet hiver, qui ne se termine pas encore et pourtant le printemps n’est pas loin. Cette météo maussade, a bien du mal à nous offrir ses premiers rayons de soleil. Ce mois de mars démarre dans une étrange atmosphère, tantôt de la neige, de la pluie, de la grêle, du vent ou bien du soleil.Vivement que tout se mette vite en place, afin que je puisse enlever mes vêtements chauds, car ils commencent à me peser sur le dos. Cela fait maintenant six mois que ça dure, cette année, nous avons vraiment un vrai hiver. Cela me rappel, quand j’étais mômes. Dire qu’à notre époque, nous y étions habitués, pourtant nous n’avions pas les mêmes moyens de déneigement et de chauffage. Nos anciens ne se plaignez guère, pour eux, il était normal que la neige tombe en hiver, sinon comme me disait mon grand père, à quel moment tomberait- elle ?
Bref ! Je m’égare, revenons à notre truite, qui ne se préoccupe même pas de ce que nous pensons du temps. Elle, ce qu’elle sait, c’est que sa progéniture vient tout juste de sortir des œufs, qu’un mâle étalon avait ensemencés à l’entrée de l’hiver dernier. Maintenant ces chères petites, vont devoir se débrouiller seules, pour éviter tous les dangers de la nature. Ceux qui peuvent survenir de tous les côtés, que soit par le biais d’un héron ou d’une de ses congénères. Mais également de l’homme, surtout lui, qui s’en doute, ne se préoccupera pas de savoir si ces alevins seront écrasés, lorsqu’il traversera la rivière et piétinera les graviers sans se rendre compte des dégâts occasionnés.
Puis, plus tard dans le printemps, la truitelle aura bien grandi et deviendra à son tour sélective. L’apprentissage fini, elle commencera à devenir méfiante ! Elle saura déjouer les plans machiavéliques de tous ces prédateurs. Peut être perdre la tête devant une belle mouche, ornée de poils ou de plumes superbes, ou d’un ver bien dodu , discrètement enfilé sur un hameçon et bien présenté, par une main experte. La main d’un pêcheur aguerri, qui par petites retenues, donnera vie à cet appât, afin que celui-ci dérive naturellement, cela pourrait être sa fin, à moins que par chance, elle puisse tomber sur un pêcheur sympa. Un pêcheur, qui pratique juste pour son plaisir et qui la relâchera dans de bonnes conditions, afin qu’elle puisse continuer sa maraude le long de berges, en toute sérénité.
Allez, ma belle je te souhaite une bonne saison, sois prudente et surtout donne nous du plaisir, lorsque l’un de nous t’attrapera. Moi, je te promets, que je te relâcherais, mais par contre, que tu auras droit à une photo, que j’exposerais dans la galerie photos de mon blog et sur les forums amis, avec les détails de ta capture. Cela, me permettra de revivre ces instants magiques, ceux du combat que nous avons menés l’un et l’autre, pour savoir qui de nous deux en sortira vainqueur.
C’est quand même un peu grâce à toi, que nous sortirons de cette léthargie hivernale, pour reprendre le chemin des rivières où nous irons retrouver nos potes, ceux que nous n’avions pas revus pour certains depuis la fermeture. Et d’autres avec lesquels nous avons partagé notre passion sur la toile du web.
Cette ouverture, va nous permettre de renouer avec la nature, celle qui dans un mois reprendra ses droits. Les insectes commenceront à éclorent et déclencheront des gobages, ils deviendront plus nombreux, pour animer la rivière de leurs éclaboussures. Les feuilles regarniront les arbres et le printemps s’installera au fil des jours, pour la plus grande joie de tous, ce sera enfin la fin de l’hiver.
Encore une petite semaine, et sa tranquillité sera terminée, mais cela, ne va ne durer qu’un semestre. Si jamais elle s’en sort, je passerais la voir l’hiver prochain, pour surveiller ses nouvelles noces avec les mâles reproducteurs de notre chère rivière.
Léo
Dernière édition par N&P le Ven 2 Mar - 16:05, édité 1 fois
N&P Administrateur - Date d'inscription : 19/02/2015
Re: Les membres et l'ouverture 2018
Quelle belle communion de pensées !
_________________
On trouve souvent plus de pêcheurs que de preneurs de poisson (proverbe danois)
max62 + de 1000 posts - Date d'inscription : 29/12/2016
Re: Les membres et l'ouverture 2018
bravo à tous les écrivains du forum , merci pour vos récits
_________________
Un vrai secret est un secret gardé pour soi. On fait toujours assez confiance à un ami pour le lui confier, mais lui aura assez confiance en un de ses amis pour en faire de même et ainsi de suite. Ainsi un secret ne vous appartient plus et se répand très vite.
Mon AAPPMA : Les pêcheurs du haut Guiers
Mes Blogs :
Truites & Compagnies
Une nymphe pour pêcher
Léo + de 1000 posts - Date d'inscription : 03/03/2015
Re: Les membres et l'ouverture 2018
Léo a participé lui aussi au doux murmure de l'ouverture
Son texte se trouve en bas de la première page
halieutiquement
Son texte se trouve en bas de la première page
halieutiquement
N&P Administrateur - Date d'inscription : 19/02/2015
Re: Les membres et l'ouverture 2018
j'ai pas eu le temps encore de tout lire mais des écrits qui font du bien en cette veille d'ouverture bravo messieurs
_________________
que mes enfants puissent toujours profiter des torrents a l'eau claire
Pascal
prichard01 Equipe N&P - Date d'inscription : 02/03/2015
fab04 + de 1000 posts - Date d'inscription : 01/03/2015
Sujets similaires
» Blog des membres
» Présentation des membres
» Anniversaire d'un de nos membres
» Nouvel écrit des membres N&P
» Fermeture 2016 vue par les membres
» Présentation des membres
» Anniversaire d'un de nos membres
» Nouvel écrit des membres N&P
» Fermeture 2016 vue par les membres
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|