La belle saison

Ahhh la belle saison.
Nos rivières retrouvent leur calme après la tempête.Nous rencontrons beaucoup moins de monde au bord de l 'eau,.beaucoup de pêcheurs ont déserté la première catégorie pour peut être aller taquiner le carnassier en seconde.
Fini les vestes,les polaires,nous voilà à la pêche à l 'aise et en manches courtes.Les niveaux baissent,les farios sont au maximum de leur méfiance.L"approche devient, encore plus que d'habitude,l'élément clef pour arriver à tromper la vigilance des plus belles farios.Cette approche souvent oubliée et qui ne pardonne pas la moindre erreur.Vaguelette causée par la marche dans l 'eau,cailloux qui roulent,accrochage de la branche basse sur la rive d'en face qui sera secouée lors de notre tentative pour décrocher, ou plus couramment,ombre de la canne et j 'en oublie...

Les jours couverts ou pluvieux seront à cette saison une bonne aubaine et souvent synonyme de réussite facilitant sans aucun doute cette fameuse approche. 

Ces quelques lignes pour discuter avec vous de l 'approche des coups,de son importance.Je pense d'ailleurs que bien plus que la plombée ou que le diamètre du fil (il m 'arrive de pécher en 14 en étiage avec de bons résultats) l'approche reste l 'élément clef d'une partie de pêche réussie.Qu en pensez vous?

J'en profite pour vous signaler qu'en juillet nous aurons un petit article d'Alphonse qui nous délivrera quelques conseils pour réussir la pêche par étiage.

a+

C'est vrai que l'été, avec les eaux basses et claires, c'est pas simple. Bien des anciens n'allaient au ruisseau qu'après l'orage. Je compte pour ma part, pêcher au toc en rivière sur les dranses et leurs courants bien oxygénés. Je ne descendrai pas en dessous du 0,14 en bas de ligne, car les bonnes surprises sont possibles. De plus les dranses permettent en beaucoup d'endroits dégagés aux plages de galets, de faire de belles dérives tout en restant assez loin du bord de l'eau et échapper ainsi à la vue des truites. De plus, comme elles sont assez puissantes, on reste avec des plombées assez lourdes. Je pêcherai avec l'extrême et un moulinet spinnng (Crack 100) pour pouvoir lancer loin.
Mais je n'oublierai pas les ruisseaux et là, je retrouverai ma pêche d'antan dans laquelle j'avais d'excellents résultats: L'UL (un vrai) puissance 0,5 à 3 g, micro cuillère mepps 00 , fil en 0,12.
Là, l'approche se fait en montant dans le ruisseau, comme un sioux; mais en dehors de la vaguelette, je reste à distance et le micro leurre discret en touchant l'eau ne les fera pas fuir

Fred a écrit:

J'en profite pour vous signaler qu'en juillet nous aurons un petit article d'Alphonse qui nous délivrera quelques conseils pour réussir la pêche par étiage.

a+

Génial !!

Pour ma part qui pratique davantage de ruisseaux et torrents que des cours d'eau de plaine, cette période est plus facile à gérer que certains d'entre-vous. En remontant un torrent ou un ruisseau en "pêchant sous la canne" de 6m je reste assez discret et limite les dégâts; mais je vous l'accorde ce n'est pas très académique !

Ah l'approche ! Un point essentiel à travailler pour ma part. Concentration, agilité, bon sens, ruse. Du pain sur la planche mais c'est excitant !

A ce propos, la pêche à 2 ne rend-t elle pas les choses plus compliquées ? J'en ai bien peur... Dommage.

La pêche à deux est possible Dadou,enfin si les deux pratiquent une approche de Sioux évidemment.Il est possible de pêcher chacun sa rive,on pêche moins certes mais le partage peut primer parfois sur le résultat 

Dadou a écrit:Ah l'approche ! Un point essentiel à travailler pour ma part. Concentration, agilité, bon sens, ruse. Du pain sur la planche mais c'est excitant !

A ce propos, la pêche à 2 ne rend-t elle pas les choses plus compliquées ? J'en ai bien peur... Dommage.

Je pêche très très régulièrement avec un pote.
On fait les coups l'un après l'autre on alterne. Souvent celui qui prend le coup, passe devant bien avant, pendant que le second prend un peu de recul.
On arrive généralement en plus large rivière, à pêcher côte à côte chacun un secteur. Pareil, il s'agit de bien se coordonner. Un peu dur au début, après c'est comme en sport collectif, les habitudes viennent et en un coup d'oeil à son partenaire, on sait quoi faire. 

Sempre Sainté a écrit:

Dadou a écrit:Ah l'approche ! Un point essentiel à travailler pour ma part. Concentration, agilité, bon sens, ruse. Du pain sur la planche mais c'est excitant !

A ce propos, la pêche à 2 ne rend-t elle pas les choses plus compliquées ? J'en ai bien peur... Dommage.

Je pêche très très régulièrement avec un pote.
On fait les coups l'un après l'autre on alterne. Souvent celui qui prend le coup, passe devant bien avant, pendant que le second prend un peu de recul.
On arrive généralement en plus large rivière, à pêcher côte à côte chacun un secteur. Pareil, il s'agit de bien se coordonner. Un peu dur au début, après c'est comme en sport collectif, les habitudes viennent et en un coup d'oeil à son partenaire, on sait quoi faire. 

Mon compagnon de pêche habituel à tendance à courir sur les berges et se focaliser sur les spots les plus prometteurs.

Perso, l'approche de sioux ne me pose pas de problème ... je suis comme le héron, je n'avance pas sans avoir bien tout observé et quand je vois un poste prometeur, je prends le temps de réfléchir comment l'aborder

Dadou a écrit:

Sempre Sainté a écrit:

Dadou a écrit:Ah l'approche ! Un point essentiel à travailler pour ma part. Concentration, agilité, bon sens, ruse. Du pain sur la planche mais c'est excitant !

A ce propos, la pêche à 2 ne rend-t elle pas les choses plus compliquées ? J'en ai bien peur... Dommage.

Je pêche très très régulièrement avec un pote.
On fait les coups l'un après l'autre on alterne. Souvent celui qui prend le coup, passe devant bien avant, pendant que le second prend un peu de recul.
On arrive généralement en plus large rivière, à pêcher côte à côte chacun un secteur. Pareil, il s'agit de bien se coordonner. Un peu dur au début, après c'est comme en sport collectif, les habitudes viennent et en un coup d'oeil à son partenaire, on sait quoi faire. 

Mon compagnon de pêche habituel à tendance à courir sur les berges et se focaliser sur les spots les plus prometteurs.

change de compagnons!

Moi, c'est les 2 , je pêche seul et c'est vrai que je connais les parcours et certains comme ma poche, ce qui faciite les approches car c'est vrai que les eaux se sont considérablement éclaircies ces temps et les débits ont fortement diminués.

Mais quand je peche à 2 ,c 'est très souvent avec les mêmes personnes et ceux depuis pas mal de temps maintenant, donc certains automatismes sont nés ... les approches sont différents mais çà n'empeche pas de faire les sioux!

La saison signifie l'affinement du matériel et l'apparition des appât estivaux comme le porte bois la mouche naturelle et tous les différentes larves 
c'est aussi l’occasion d'aller pêcher des secteurs ou les débits des mois dernier les rendait inaccessible je pense aux parcours de gorge bien oxygéné les truites sont active dans ces lieux a la belle saison et aussi pour ceux qui en ont pouvoir pêcher des grandes rivière a l'étiage c'est pouvoir souvent accéder a tous les postes 

un article d'Alphonse ça va être sympa merci Fred 

Dadou a écrit:
Mon compagnon de pêche habituel à tendance à courir sur les berges et se focaliser sur les spots les plus prometteurs.

Dadou,
Si l 'on pêche à deux c'est dans le but de partager le plaisir,les postes et les truites.
Si tu pêches avec quelqu'un qui fait la course aux meilleurs postes ce n 'est évidemment plus du partage et du plaisir il vaut mieux alors peut être pêcher chacun de son coté et se retrouver pour le casse croûte
a+